Il va sans dire que la musique n’est pas que de l’art, c’est une entreprise, et GROSFILM a certainement la fibre d’un jeune entrepreneur. Il a su repérer et combler un vide dans le marché du rap jeu québécois, ce qui lui a permis de naviguer avec brio au travers d’une économie chambranlante. Mais ne vous fiez pas à moi, fiez-vous aux chiffres : les cotes d’écoute de Charlesbourgeoisie ont presque triplé pendant que, partout au Québec, des centaines d’entreprises locales ferment leurs portes. De toute évidence, aucun contemporain de GROSFILM n’est familier avec le principe d’offre et de demande. Dans un monde où c'est "manger ou être mangé", il n'est pas surprenant que GROSFILM soit l'un des artistes les plus gourmands du rap jeu québécois. 
 - Baba Lada