Tromboniste de Claude Nougaro, de Manu Dibango et de Tony Allen, co-leader avec Thomas de Pourquery d’un groupe pendant 17 ans, fondateur d’un trio avec Manu Codjia et Vincent Peirani pendant les années 2000, premier prix de soliste au Concours de La Défense en 2002, Daniel Zimmermann a été en 2014 le premier tromboniste nommé aux Victoires du Jazz suite à la parution de son album « Bone Machine ». Trois ans plus tard, « Montagnes Russes», sorti chez Label Bleu, réalisait un grand chelem des distinctions de la presse spécialisée, de la même manière qu’en 2023 « L’homme à tête de chou in Uruguay » (également nommé aux Victoires comme disque de l’année). Entretemps, le plus expérimental « Dichotomie’s» (2019) aura également joui d’un joli succès critique. En parallèle, en 2022, il monte avec Éric Séva le duo « Deux souffleurs sur un fil », dans une instrumentation inédite, et intègre le Trio Barolo. Il se produit par ailleurs régulièrement aujourd’hui avec l’Orchestre National de Jazz, le Sacre du Tympan ou encore Laurent de Wilde. Initialement formé sur les scènes de “musiques actuelles”, il n’aura cessé par la suite de multiplier aussi bien les projets personnels que les rencontres avec d’autres cultures, les intégrant au fil des années pour développer un jeu profondément personnel. Daniel Zimmermann a été élu "tromboniste de l’année" par le mensuel Jazz Magazine en 2020, 2021, 2022, 2023 (distinction créée en 2020)