Né dans l’ennui des nuits interminables, sous les lumières des forums médicaux et des sites de vidéos pour adultes, Godzi est la voix de l’enfance qui périme, de l’âge adulte qui se dessine dans les premiers découverts bancaires. Godzi se rêve chanteur, et passe le plus clair de son temps à écouter du rap, fasciné par les mots, par l’argot, par une vie dont il ne connaît que les clichés. Lunatic, Ideal J, Kodak Black, Ol’ Dirty Bastard ou même Sch forgeront son amour de la phrase et l’initieront à l’art de l’injure. C’est ensuite sur le tas qu’il découvre Barbara, Moustaki, Françoise Hardy, Bashung, autant de personnes et de mélodies qui le fascinent toujours. C’est sûrement Libération qui saura mettre les mots les plus justes sur sa musique à l’occasion du festival How To Love : “Godzi, l'enfant fou de PNL et Christophe.” Il dessine une ultrachanson qui rêverait de réconcilier le bruit et la mélodie.