Mes oreilles se souviennent en tout premier du “Mystère des voix bulgares”, album de chants polyphoniques traditionnels, premier engrenage de la “machine à voix” qui constitue aujourd’hui mon outil principal de création. Peu de temps plus tard, j’apprenais par coeur les chansons tendres et contestataires de Renaud. Mais c'est à 10 ans, en découvrant l'univers musical de Björk, que l'idée de devenir chanteuse me collera définitivement à la peau. Après une licence en musicologie, plusieurs années de cours de chant lyrique et deux pièces de théâtre écrites et jouées dans la région toulousaine, je composais un répertoire d'une quinzaine de chansons françaises et jouais ce dernier dans des scènes ouvertes et bars parisiens. Manu Tovski (synthés) et Pierre Petitjean (batterie électronique) vinrent ensuite intégrer le projet pour arranger mes chansons dans un style électro et m'accompagner sur scène. Pourquoi l’électro ? Parce que les possibilités de sons sont infinies et permettent une liberté de création que je n’ai pas su trouver dans mes projets précédents. Trois singles et clips verront le jour en 2020 et un EP sortira début 2021. Maïtagari.