Yarël c’est dur à écouter, mais c’est bon à entendre. C’est ces sujets dont tu parles pas beaucoup, ou alors juste après avoir bu un bon coup. Yarël c’est cette rage, cette façon de se révolter C’est brut, ça couine, ça coince, ça agace, c’est doux, c’est beau, mais pas trop, c’est drôle mais alors vraiment qu’un peu, remarque… c’est peut-être mieux ! C’est percutant mais c’est aussi bruyant. C’est le gamin qui braille tous les matins dans ta rue, celui qui joue au ballon à côté de ta voiture C’est celui qui rit, mais qui sait pas trop pourquoi, C’est celui qui aime, et qui sait pas non plus pourquoi. Yarël c’est tout ça dans un gros papier cadeau bien ficelé que tu secoues et qu’tu fais malencontreusement tomber du camion. Yarël c’est cette mélancolie pleine d’espoir.